PHOTOS DE VAUTOURS A REMUZAT
Le Rocher du Caire
Ce samedi 29 novembre 2014, notre petit groupe de trois photographes nature, arrivons sur zone dans un paysage de montagne splendide, pas de haute montagne mais des crêtes, de vallées profondes, des gorges et des falaises abruptes qui caractérisent cette Drôme provençale qui est chère à mon cœur.
Je reviens souvent sur ce Rocher du Caire qui surplombe le village de Rémuzat… Toujours avec le même objectif : les voir ! Je veux parler, bien sûr, des vautours, si mal aimés, impressionnants et pourtant toujours aussi beaux et attachants.
En France les régions où on peut facilement les observer sont les Pyrénées, Les Causses (particulièrement les Gorges du Tarn et de la Jonte), les Gorges du Verdon et… Rémuzat.
Il est 10h du matin quand nous arrivons à la croix au sommet du Rocher du Caire ; du vent (beaucoup), un ciel gris, donc peu de luminosité : pas évident pour la photo, mais c’est souvent le cas en photo animalière… Tant pis, le plus important c’est d’admirer ces grands rapaces… Et ils sont bien là !!! Les parades ont commencé et ils rechargent les nids de branchages en prévision des pontes à venir.
Le réveil des vautours
Un rapide comptage permet d’en dénombrer une quarantaine qui tournoient au-dessus de nos têtes, faisant le tour du rocher et plongeant soudainement à grande vitesse vers les nids tandis que d’autres décollent de la falaise pour essayer de trouver rapidement la thermique qui leur permettra de dominer le ciel. Il n’y a que des vautours fauves, le spectacle est « féérique » !
Après les quelques réglages adaptés aux conditions météo, les appareils «crépitent » au passage des grands oiseaux, un rapide coup d’œil sur nos photos… Tout va bien et surtout ce sentiment de liberté partagé avec « les fauves ».
Nous restons peu nombreux sur ce sommet, les caprices du temps ayant sans doute découragé les visiteurs ; dans l’après-midi une famille de quatre personnes passionnées de photographie également, vient à notre rencontre : échanges très sympas sur la photo, les vautours, la nature et les sites d’observation, nous garderons le contact pour d’autres rencontres, c’est aussi cela la photo : la possibilité de croiser des personnes nouvelles et de créer un courant de sympathie.
La nuit commence à tomber rendant la photo plus compliquée, nous décidons de quitter nos sympathiques photographes et de redescendre au gîte retrouver un peu de chaleur et savourer un succulent repas (je peux vous donner l’adresse de nos chambres d’hôtes… 😉
Difficile photo animalière…
Le dimanche matin nous sommes de nouveau sur le Rocher. Réellement seuls, l’explication est simple : un vent froid et une pluie fine qui nous oblige à protéger objectifs et boitiers. « La photo animalière, ça se mérite ! » mais certains diront que nous sommes un peu fous… Je dirai simplement des passionnés…
Les vautours sortent beaucoup moins aujourd’hui, nous décidons de rentrer quand, surgissant d’on ne sait où : un vautour moine ! Il y en a peu, c’est le plus grand des rapaces européens. Nous n’avions vu que des vautours fauves, notre satisfaction était déjà grande mais là, cette rencontre inattendue au moment où nous allions partir, « c’était génial »…
De retour, avec des images plein la tête (plus que sur les cartes photo), nous ne pensons qu’à un prochain retour sur ce site fabuleux.
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